L'amphithéâtre de Nîmes est le mieux conservé du monde romain.
Dès la fin du 1er siècle de notre ère, il accueillait des chasses de bêtes sauvages et des combats de gladiateurs.
Aujourd'hui, de nombreuses manifestations s'y déroulent.
L'amphithéâtre mesure 133 m de long pour 101 m de large.
Haute de 21 m et composée de deux niveaux d'arcades, sa façade extérieure est divisée en 60 travées.
De nombreux escaliers et 5 galeries circulaires permettent une circulation optimale.
Au Moyen âge, le monument transformé en forteresse constitue un refuge pour la population en cas de péril.
Plus tard, l'intérieur sera occupé par des maisons privées jusqu'au XIXème siècle.
En 1809, maisons, chapelles ainsi que le château des vicomtes de Nîmes seront démolis pour redonner au monument son apparence antique.
Aujourd'hui, l'amphithéâtre offre son cadre prestigieux à de nombreux événements. Il accueille corridas, congrés, concerts et manifestations sportives.
L'origine de Nîmes remonte au VIe siècle avant JC.
Une tribu celte, les Volques Arécomiques, s'installe autour d'une source généreuse. Les Volques divinisent la Source,
lui consacrent un sanctuaire. Petit à petit, les constructions primitives font place à des édifices en pierre sèche.
Parmi eux, la Tour Magne, une tour haut perchée sur la colline, sera plus tard intégrée aux remparts romains.
En 120 avant JC, les Volques, à la tête d'un vaste territoire de 24 oppida, accueillent sans résistance les légions de Rome.
Nemausa, la ville gallo-
romaine est sur le point de naître.
Les jardins de la Fontaine, le premier jardin public de l'histoire de France, aménagé entre 1745 et 1755.
Marqué par la nostalgie de l'Antiquité, il est le jardin du siècle des Lumières par excellence.
La "Maison Carrée" séduit par l'harmonie de ses proportions et la pureté de ses lignes :
il s'agit du seul temple du monde antique entièrement conservé.
Il est donc logique que ce bâtiment soit l'un des symboles emblématiques de la ville de Nîmes
La corrida est avant tout un combat entre un homme et une bête. Le Torero doit observer le taureau et adapter sans cesse son comportement
à l'attidude de l'animal.
Plusieurs phasent rythment la corrida :
A Nîmes, l'amour du taureau est passionel. Dès la deuxième moitié du XIXème siècle, on organise des corridas dans les Arènes.
Aujourd'hui, on ne compte plus les club taurins et les cafés où les avis sur telle corrida ou sur tel torero fusent et
s'entrechoquent.
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